FEUX
IMAGE : JE SAIS PLUS FRANCHEMENT LA FLEMME
ça faisait deux ans peut être que je n'avais rien écrit, voici sur une lancée d'un drôle de soir de novembre, d'une drôle période de deuil et de lumière. J'ai pas relu, je m'en contre-fiche, personne ne s'égare ici bas.
Je
dessinais les soirs, j'écrivais des choses et des choses
toute
la journée vibrante
n'être
qu'émotions, vertige et gouffre à l'intérieur
comme
le gouffre en chacun.
Sur
la ligne de crête je chemine
je
m'accroche aux lueurs qui vacillent dans vos regards
je
vous observe sans cesse et je voudrais me taire
comme
je m'effondre quand on m'enlace
je
danse dans mon salon, hurle dans la vitesse, j'interroge la nuit sans
cesse
je
ne veux jamais m'éteindre, jamais m'éteindre.
J'ai
juré, réitéré les promesses, les poings fermés dans mes poches,
je
ne rendrais pas les coups
quand
rien ne sera rendu
ni
tendresse ni justice
on
ne se console jamais des manques
on
n'échappe pas aux gouffres
et
je ne veux jamais m'éteindre
L'air
souffle le feu en moi
je
veux une forêt qui m'encercle
je
veux l'hiver qui m'accueille
je
ne veux jamais m'éteindre.
C'est
de la glace qui fond au centre de ma poitrine
ce
sont vos vides dans lesquels j'aime me loger, je suis le lièvre au
terrier.
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