Les harengs

Milieu de la nuit, tête remplie de harengs pleins et gras, frétillent, vrillent au dessus de mon lit
se réfugient sous les pierres plates
je te veux à jamais au creux de mon abdomen courbe, latéral gauche étendu, donné au matelas, 
je te voudrais là mais je sais bien que tu ne sais pas.
Ni dire, ni faire
débordée, immobile, 
à ne jamais agir 
ni savoir décider 
à laisser la vie couler sur toi. 



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