Comète

IMAGE : FILM "JULIE SE TAIT" DE LEONARDO VAN DJIL



[Lire des poèmes morbides
(ça me rassure de savoir que d'autres avant moi se sentaient desseché.es jusqu'à l'os).
Aller vers
l'ensauvagement
Je ne sais pas pratiquer l'oubli.]


Nous emprunterons les mêmes trajectoires et nous évoluerons dans les mêmes sphères. Il y aura toujours cette voûte au dessus de nos têtes et parfois tu remarqueras peut-être ce même point lumineux qui brille toujours plus fort que les autres,
et celui qui est trop loin,
aussi celui qui rougeoie.

J'aimerais y trouver de la joie mais la vérité c'est que tout ceci ne me semble que tristesse infiniment régénérée. 


J'ai appris que ressentir est honteux et si tu élèves la voix je pourrais disparaître.
Je viens du fond des incertitudes mais à l'époque je savais encore croire que demain tout irait mieux.
Sais-tu toi ce que sont les odeurs qui t'empoignent et t'élèvent du sol ? 
Tu sembles venir d'un monde plus doux que le mien.
Je voudrais m'échapper.


(Je me souviendrai de ta pupille dilatée dans la pénombre. Toi tu n'en voyais rien mais moi ça me plaisait).




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