Du sel sur la plaie
(je-crois-que-je-vais-pas-garder-ce-texte-longtemps-mais-ces-temps-ci-je-pourrais-passer-des-heures-à-crier-alors...)
(je-mets-tout-entre-crochets-comme-ça-ça-ne-compte-pas)
(un-texte-qui-ne-compte-pas-oui)
(n'y-prêtez-pas-attention)
(fais-comme-si-tu-ne-l'avais-pas-lu)
*
[J'ai lu ces lignes et mes côtes comprimées ont gagné quelques millimètres d'amplitude. J'ai plissé les paupières et souri comme un chat prendrait le soleil.
Mon monde tant restreint s'est légèrement ouvert, la compression s'est dilatée. J'aurais toujours besoin que l'on me masse le dos, me sens comme amas osseux, ce qu'il reste de mes omoplates, tous les nœuds au dedans. J'ai aperçu sous ton tee-shirt, j'ai rien dit, j'ai rien fait.
J'en penserai ce que j'en pense,
et toujours la même chose
Je resterai je crois.
Tu n'auras jamais accès à ces pensées là. Aux questions que je n'ai pas osé poser.
Un automne, un hiver
du sel sur la plaie
Au vingt-et-un mars tout changera.]



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