Une très bonne sieste
A-noter-que-chacun-de-ces-textes-ici-présents-ne-sont-que-de-l'écume-qui-remonte-et-que-j'accepte-d'amener-au-dehors.
Et si bien souvent le lait est aigre, ça ne dit finalement pas grand chose de qui je suis et du reste.
ça ne dit pas, par exemple, que je ris autant que je me morfonds, que je me laisse embobiner tout autant que je garde l'esprit clair, que mon sensible me tire vers des paysages douteux comme il me permet de comprendre aisément ce qui se joue autour).
Tu ne sauras jamais quelle est la distance entre ce que j'écris et ce que je pense, ni à quelle date, ni de quoi je parle (d'un deuil d'il y a 6 ans ? de ton infime passage dans mon existence ? des souvenirs lointains et actualisés ? du détail du quotidien, mais duquel ?) . Ce que j'écrivais à dix-neuf ans est encore valable, les mêmes mots peuvent être réemployés comme des outils, ça sculpte le réel au burin.
Ainsi l'écriture protège vois-tu.



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